Ça y est c’est l’indépendance nous nous lançons à corps perdu dans le monde de la photographie. et quoi de mieux que de commencer par le mythique, le gigantesque, le lumineux, le gourmand… Paléo Festival. Une trentaine d’artistes attendent de tâter de nos appareils. Trois…deux… un… Partez !
Jour 1:
Pour bien commencer on répondra à l’appel des lumières de Belleville et aux notes du violons de Ego Pusher… nous redécouvrons avec émerveillement cette magnifique scène de Belleville, qui danse dans sa robe de lumière. Tenus en haleine par les vibrations des cordes et le battement de l’électro, nous, nous laissons aller et apprécions déjà fort bien ce début de journée. C’est à la fin de leur show que nous serons libérés de cette emprise psychédélique.
En attendant notre tatoué favoris, nous explorons. Le festival porte les couleurs du Brésil. Le soleil brulant, les cocktails, les étendards colorées ainsi que les nouvelles décorations sont au rendez vous. Nous lézardons et faisons nos repérages pour le repas de ce soir. Puis direction Vega…
19h45. Nous trépignons. Le premier groupe que nous attendons va faire son entrée et nous le savons celle ci sera prometteuse… Franck Carter & the Rattlesnakes entre en scène et Franck, comme une balle, fonce prendre son bain de foule, le tourbillon est lancé ! En son centre, le chanteur vit comme si ce concert était le dernier et chante de toutes ses trips. Leur show est un bordel d’interactions entre le public et leurs idoles, des attentions qui nous rendent exclusifs à ce moment. Nous devrons quitter Franck & the Rattlesnakes un peu avant l’heure afin de rejoindre la grande scène et capturer un groupe qui a bercé notre enfance.
Louise Attaque c’est le groupe que nos mamans écoutaient dans la voiture. Mais il faut bien l’avouer après quelques années de casquettes face A, face B on a finit par les mettre un peu de côté. Sauf peut être en soirée quand on a une copine qui s’appelle “Léa” ou encore quand on rêve de “belles soirées brésiliennes”. Mais avec les mélodies énergiques de leurs instruments, la voix de Gaétan Roussel, les paroles apprises par coeur dans la R19… comment résister à pousser la chansonnette ?
Nous abandonnons la nostalgie pour la découverte et partons à Vega pour rencontrer le groupe New Yorkais, Interpol ! Mis à part avoir fini plusieurs fois Obstacle 1 parfaitement sur Guitare Hero… nous connaissons que très peu ce groupe. C’est donc enjoué et curieux que nous participons à ce show. Un show on pourra dire plutôt classique, mais efficace. Nous avons fredonné, frappé dans nos mains et passé un agréable moment.
Nous, nous préparons à rencontrer les Black Eyed Peas. Groupe emblématique de notre enfance, de notre adolescence, de notre vie de jeune adulte… ils ont traversés les âges et les genres avec leurs nombreux feat. Combien de fois avons nous pu les chanter ou les écouter ? Que ça soit à la radio, dans les couloirs du collège, en boîte de nuit ? Avec ses frères et soeurs, ses parents ou ses amis ? Un grand nom qui ne manquera pas d’ameuter les foules. La pleine est bondée. Nous atteindrons difficilement un point de vue d’où il est possible d’entrevoir quelques choses. Heureusement que notre photographe a accès au crash barrière, sinon il aurait été difficilement possible de prouver que nous étions présent… les souvenirs remontent dès le premier hit lancé. Nous fermons nos yeux pour oublier le monde autour et nous, nous remémorons nos souvenirs liés à leurs nombreux tubes.
Nous retournons à un nombre plus humain de population pour assister à Phoenix. De notre souvenir c’était assez cool ! Mais ma foi, l’état alcoolisé de l’époque laisse le souvenir fort vague. Mais en tout cas en audio, on dit oui ! Nous attendons la fin du concert interminable des Black Eyed Peas qui se déroulent au loin et qui retardent le début du show que nous attendons. En attendant nous, nous interrogeons sur l’immense cadre scindé en deux qui dessine les traits de la scène. Les protagonistes s’installent et les réponses commencent à tomber. D’abord vêtu de blanc, le cadre lumineux prendra différentes formes : paysages, objets, couleurs… il mutera tel un caméléon pour accompagner la musique pop, rock, electro, fraiche et dynamisante que Phoenix sait nous proposer. Nous, nous délecterons du spectacle jusqu’à la dernière rasade.
Belle entrée en matière pour cette édition 2023.