Aujourd’hui nous sortons les bottes. Belle journée pluvieuse, il est temps pour nous d’aller fouler le sol rougeoyant des Eurockéennes de Belfort !
Nous sommes heureux et fiers comme des coqs en pâte, de participer pour la première fois à ce grand festival, dans son envers du décor. Après de longues années en tant que festivaliers, il est maintenant venu pour nous le moment de capturer cet instant avec nos yeux « d’experts »…
Nous prenons connaissance des lieux. Il est certain que nous allons parcourir plusieurs kilomètres aujourd’hui, nous faisons notre premier arrêt à la Green Room, anciennement « Le Chapiteau » celle ci fera un abri parfait en cette météo peu clémente.
Nous commençons cette journée en couleurs ! Direction le pays du love et des paillettes, pour l’électrisant Julien Granel ! Il est clair que nous prendrions bien un peu de « Feel Good » par les temps qui courent… et si il y en a bien un qui court, c’est Kevin ! C’est qu’il faut réussir à le suivre notre Julien. En chauffeur de scène hors pair, tantôt aux instruments, qu’en devant de scène, que sur les écrans qui retranscrivent son faciès, il ne vous lâchera pas. Un moment revitalisant comme on adore… il nous met fins chauds pour profiter de la suite du festival !
Les deux artistes se produisant en même temps, nous arrivons au milieu du set de la star local Pierre Hugues José ! Originaire de Vesoul et ses alentours, il est venu déversé son flow, bien de chez nous, sur les planches de la Loggia… dans la petite clairière verdoyante, le public est déjà pendu aux lèvres de PHJ, qui, avec sa plume haute saônoise, maitrise parfaitement les jeux de la langue pour nous livrer ses diverses péripéties. Nous profiterons entièrement du live euphorisant de notre voisin avant de nous diriger vers notre première grande scène des Eurockéennes.
Arrivée devant celle ci, nous reconnaissons notre bonne vieille Véga, nous la connaissons que trop bien pour son rôle de seconde scène au Paléo Festival. C’est au tour des Royal Blood d’entrer en scène. Nous attendions notre petite dose de hard rock pur souche ? Eh bien la voici… le bassiste et le batteur britanniques ouvrent leur concert avec leur titre éponyme « Out of the Black », ce qui embrase presque immédiatement la plaine du Malsaucy, aussi boueuse soit elle. L’alchimie qui émane de la scène se répand et donne des ailes aux mélomanes présents dans l’assemblée…
Le seul regret en cette journée peu estivale est de ne pouvoir entremêler nos orteils dans le sable, tout en dansant avec frénésie pendant le concert d’Eloi. Au coeur de sa géante guitare brisée, elle anime le coucher de soleil de la plage.
Nous gardons notre petite gourmandise pour la fin et retrouvons une semaine plus tard, Nathalie Froehlich que nous avions abandonnée au bord du Doubs. Fidèle à elle même, la demoiselle conquière la foule et l’emporte dans sa folie. C’est avec une grande joie que nous l’acclamons cette fois ci à la Loggia. Un clou du spectacle que nous saurons savourer une fois encore…
Bref, mais intense, notre première expérience demeure très satisfaisante. Merci aux Eurockéennes de Belfort pour leur accueil si chaleureux et la confiance qu’ils nous ont accordé. Cette édition 2024 nous laisse sur notre faim… nous espérons que ce n’est que partie remise et que nous pourrons proposer une édition plus complète de l’édition 2025.
Prochain arrêt Nyon, pour l’alléchant Paléo Festival !